Vienne au crépuscule
Résumé
Vienne au crépuscule fit scandale en 1908 parce qu'il s'agissait d'un roman à clés. Et chacun de se rencontrer et de s'indigner. La belle affaire ! Seul Schnitzler s'était véritablement mis à nu dans ce grand roman tourbillonnant, cruel et nostalgique, sous les doubles traits de l'écrivain Henri Bermann et du compositeur Georges de Wergenthin. Au premier, il prêta sa passion non déguisée pour mettre à nu la pénombre des âmes . Ce n'est pas par hasard que Freud admirait et craignait tant Schnitzler, qu'il n'hésitait pas à appeler son double . Au second, il attribua sa sensualité indolente, sa lucidité cruelle et son égoïsme stendhalien. Et toujours, de page en page, se respire ici le parfum entêtant, délicieusement nostalgique et terriblement cruel de Vienne, la ville magique, la ville décadente et moderne, où tourne la grande roue du Prater comme la marque énigmatique du destin, et que ronge doucement, entre les bals, les guinguettes et les murmures de la forêt viennoise, le poison de l'antisémitisme...
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