Le renard
Résumé
D.H. Lawrence se serait exclamé en 1910 Si les Anglais n'aiment pas ce que j'écris, j'irai m'installer en France et j'écrirai pour les Français !. Et c'est un fait que si, dès cette époque, on reconnaissait son génie en Angleterre, Lawrence gênait; il dérangeait la bonne société, les lecteurs et les critiques. Le succès de mauvais aloi de L'amant de Lady Chatterley allait contribuer à donner de lui la fausse image d'un satyre barbu ou d'un puritain hypocrite, alors que peu de gens avaient seulement ouvert ce roman dont l'édition n'avait pu se faire en Angleterre, mais qu'on traitait tout de même allègrement de livre le plus sale de la littérature. Toutefois on n'était pas davantage prêt à apprécier Lawrence en France. Le renard, son premier texte traduit, ne l'a été qu'en 1928, deux ans tout juste avant sa mort à Vence à l'âge de 45 ans. Aujourd'hui, D.H. Lawrence est sorti de son purgatoire pour être reconnu comme l'un des plus grands artistes du XXe siècle. Pour beaucoup - Anaïs Nin et Henry Miller entre autres - il est le plus grand visionnaire de notre époque. On retrouve, dans Le renard, qui date de 1917, tous ses thèmes essentiels le retour aux sources, la recherche de l'harmonie naturelle du corps et de l'esprit et la certitude qu'une sexualité assumée et reconnue au même titre que nos autres pulsions, rendra à l'homme ses pleins pouvoirs. Ce texte bref et dense qui contient peut-être ses meilleures pages narratives est, sans conteste, l'un de ses chefs-d'œuvre.
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