Voiles de soie
Résumé
Soie, amour, voyages... Crise dans la sériciculture française les vers à soie sont décimés par des maladies. Louis Pasteur étudie le problème tandis qu'on se raccroche à un palliatif disposer d'œufs ( la graine ) sains. Hector Meynard, graineur à Valréas, part en juillet 1871 pour son septième voyage jusqu'à Yokohama. Il doit rapporter de la graine de qualité car il ravitaille Provence et vallée du Rhône, a ses propres élevages et des filatures fournissant la soierie lyonnaise. Polyglotte, âgé de trente-quatre ans, bel homme, célibataire fortuné, doté d'une large culture humaniste, il a déjà parcouru de nombreux pays pour ses affaires de nos jours on parlerait d'un entrepreneur de choc, bien coté en Bourse. Oui, mais... Hector est amoureux d'une jeune beauté anglaise qui vit en Provence (déjà) et qu'il souhaite épouser à son retour. Alors ? Il lui dédie ce journal, témoin authentique d'un long périple (cinq mois). Il consigne tout son quotidien péripéties (variées, hasardeuses), multiples escales sites enchanteurs (ou qu'il déteste), contacts qu'il entretient (un beau carnet d'adresses), rencontres nouvelles, achats, projets et... aussi rêveries amoureuses ! Le tout avec l'œil perspicace, la pointe d'humour et l'analyse de l'homme d'affaires avisé ses remarques sur le Japon à l'ère Meiji gardent encore un parfum d'actualité. Il sait voir. Homme passionné, passionnant, poursuivi par les beaux yeux de son Anglaise adorée avec laquelle il veut tout partager. Il rappelle le chant de son contemporain Théodore Aubanel, autre Comtadin amoureux, imprimeur et poète provençal Sans amour la vie est cruelle, la vie est une longue nuit. Heureux celui qui pour étoiles a tes beaux yeux. Sènso amour, la vido es crudèlo, la vido es uno longo niue, Urous aquèu qu'a per estello ti bèus iue. En bref un seul journal, trois récits de passion.
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