Voyez comme on danse
Résumé
L'ami est mort et Paris pleure. Il aimait la vie jusqu'à faire partager cet amour. Tous affluent, femmes, filles, amis, relations et autres. Jean d'Ormesson a perdu son ami le plus proche, indissociable de maints aspects de son existence. Comme il déambule parmi tombes et souvenirs, l'écrivain ne se dérobe pas à un lucide retour sur soi : son amitié pour le défunt, sa vie, ses amours, l'écriture ; pourquoi donc s'être voué au roman ? La réponse est toute littérature : un assemblage de récits, une polyphonie de destinées qui entremêle la cohorte des participants au dernier hommage et ceux que la plume de l'écrivain convoque au cimetière. Roman. C'est du roman. Bien sûr : c'est du roman. Du roman à clef qui vire parfois à la gigue macabre autour d'un caveau qui ne se referme qu'au bout de quatre cents pages, d'où sortent en sarabande considérations métaphysiques et truismes, grande et petite histoire. Il y a là des souvenirs lumineux et de la douleur vive ; et l'auteur, qui sait mettre bas les masques, ne dissimule ni le plaisir ni la peine qu'il prit à l'exercice.
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