Adieu - Les Marana - Le réquisitionnaire
Résumé
Ces trois nouvelles tirées des Etudes philosophiques nous découvrent un des côtés les plus attachants de Balzac. Son goût du mystère, sa hantise de l'occulte, bref, pour tout dire, les assises mystérieuses sur lequel ce monument d'observation réaliste, - comme disent les sots, - La Comédie Humaine, est bâti. Parce qu'on leur présente des personnages avec leurs tics, leurs manies, leurs chapeaux et leurs vices, les gens courent au plus pressé et disent : comme c'est ça ! Alors, justement, que Balzac est grand parce que ce n'est pas ça. D'ailleurs, croyez-vous que ça n'est pas suffisant ?... A la bonne vôtre et n'en parlons plus. La réalité nous ennuie. Le réalisme nous fait mal au cœur et il se trouve que nos deux plus grands romanciers français depuis un siècle (les trois, je devrais dire, puisque Stendhal est là) Balzac et Proust ont tout inventé. Dostoïevski lui-même ne me contredirait pas, qui a inventé ses douleurs et sa mort (André de Richaud).
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