Voyages de Gulliver
Résumé
Ma douceur et ma bonne conduite m'avaient si bien concilié l'empereur et sa cour, et même l'armée et le peuple en général, que je commençais à concevoir l'espérance de recouvrer bientôt ma liberté. Je pris tous les moyens possibles de cultiver cette favorable disposition. Les naturels en arrivaient insensiblement à ne plus tant redouter quelque danger de ma part. Parfois je me couchais à terre, et j'en laissais cinq ou six danser sur ma main. A la fin, les garçons et les filles se risquaient à venir jouer à cache-cache dans mes cheveux. J'avais maintenant fait de grands progrès à comprendre et à parler leur lange. Un jour, l'empereur eut l'idée de m'amuser par différents spectacles forains, dans lesquels cette nation surpasse toutes celles que j'ai connues pour l'adresser et la magnificence. Aucun ne me divertit autant que les exercices des danseurs de corde, exécutés sur un mince fil blanc de deux pieds de long à peu près, et à douze pouces au-dessus du sol .
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