Histoires d'escrocs - Tome 3
Résumé
En partant de l'analyse de certaines scènes du livre de Melville The Confidence-Man, L'Escroc à la confiance (anciennement : Le Grand escroc), l'auteur fait quelques constats : une société a les escrocs qu'elle mérite ; l'escroc est à considérer comme un symptôme dans un moment déterminé ; il n'est pas aussi isolé sur l'échiquier social qu'on veut bien le dire ; les frontières de l'escroquerie ne sont pas toujours nettement tracées et certaines contiguïtés s'affichent dans son sillage ; il y a, ici et là, des accointances entre la fraude individuelle et certains mécanismes du marché financier. Il ne s'agit pas de vouloir tout mesurer à l'aune de l'escroquerie mais, plutôt, d'essayer de comprendre à qui ressemble l'escroc et de qui il se distingue, de quoi son activité est faite, de qui il s'inspire. Le roman de Melville peut être lu comme une esquisse de théorie de l'escroquerie universelle. C'est l'occasion de revenir sur certaines contiguïtés avec le crédit de la parole qui agit dans d'autres activités que l'escroquerie. De même on peut réinterroger le fait rhétorique à partir de ses usages délictueux. Valéry est fréquemment sollicité dans cette perspective, précisément tout ce qu'il énonce à propos du fiduciaire.
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Littérature françaiseEditions de l'Olivier4 Points