
L'Art de l'ivresse
Résumé
Pour le poète chinois de jadis, le vin est aussi important que l'encre ou le pinceau. L'ivresse qu'il procure permet de s'accorder au cours naturel des choses, d'entrer en communion avec les circonstances, d'être en phase avec le flux de l'instant éternellement présent - hic et nunc, comme dit le latin avec un sens évident de l'onomatopée. On dit souvent que le vin permet d'oublier. Il permet en effet d'oublier le passé, l'avenir, et de se consacrer entièrement au présent, dans une merveilleuse contemplation du monde. Dans la lignée de L'Art de vivre du tao et de L'Art de la sieste Hervé Collet et Cheng Wing fun ont rassemblé ici les plus enivrants poèmes de cette tradition, de Tao Yuan-ming (365-427), grand poète et philosophe amoureux du vin, à Lu Yu (1125-1210), le vieil homme qui n'en fait qu'à sa guise, en passant par Li Po buvant seul sous la lune.
Vos avis
Aucun avis sur L'Art de l'ivresse. Soyez le premier à partager votre avis !
Déposer mon avis