Il n'y a pas d'Indochine
Résumé
Paru en 1995 aux Belles Lettres, Il n'y a pas d'Indochine est composé de 25 histoires dont chacune se passe dans un lieu particulier. New York, Le Caire, Athènes, Londres, Lille, Strasbourg... Sous la conduite du narrateur, nous faisons ce que l'on pourrait appeler des visites d'idées. La postérité, le génie, l'idéalisme, les prétendus grands hommes, l'apparition du marbre blanc dans la sculpture grecque, les chansons de variété, les aquariums, tout cela surgit à Tunis, dans les jardins de la Fontaine à Nîmes ou en buvant un café à Vienne. Il n'y a pas d'Indochine est le livre d'un Charles Dantzig méconnu, celui d'avant son Dictionnaire égoïste, d'avant son Encyclopédie capricieuse. Pourtant, c'est déjà lui : les compagnons de voyages sont les créateurs, écrivains (Proust, Kafka, Pasolini, Wilde), cinéastes ou peintres (Coppola, Klimt, Van Gogh). On trouvera ses premières listes (comme la liste de la parade en l'honneur de Nelson Mandela à New York), ses fictions mêlées à l'essai (comme dans le chapitre où le narrateur se transforme en Arc de Triomphe et décrit Paris arrondissement par arrondissement), son style alerte, ses aphorismes et sa désormais célèbre irrévérence. Il n'y a pas d'Indochine, cela veut dire : il n'y a pas d'exotisme. Comme l'écrit Charles Dantzig : Arrivé en Chine, on cherche encore l'Asie. On a trouvé des hommes.
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