Les promesses - Sorella - Italia - Vapore
Résumé
Avec cette dernière trilogie, Lodoli achève un grand cycle romanesque commencé avec Les Prémices et suivi des Prétendants. C'est en tout neuf récits où chaque livre s'entend dans un autre par un jeu de reflets et d'identiques questionnements. Les Promesses enchaîne trois récits somnambuliques et chacun d'eux est une lente dissolution qui trouve son acmé dans Vapore, ultime allégorie. Le roi du monde qui tirait les ficelles des Prétendants semble avoir abandonné la partie ou bien a-t-il d'autres chats à fouetter. Les trois textes sont émaillés de Ils : une entité incertaine, quelque chose qui est plus loin des hommes et qui veille sans sentiments au bon fonctionnement de la mécanique à étioler. Entre eux et les humains, il se pourrait aussi que les anges aient à travailler éphémères ; éthérés. Mais pas exactement en plein ciel, ils vous attendent plutôt dans l'escalier ou au pied de l'immeuble. Ils sont plus humbles que ce qu'ils ont été, d'ailleurs sont-ils du bon côté. Ils sont seulement. Promesses de quoi ? Les trois romans portent-ils des promesses ? Oui, quelques-unes. Sorella promet qu'il y a aura une connaissance après la douleur, et peut-être même une félicité, Italia promet quoi qu'il arrive un sens au cours fatal de l'existence, ça ne saute pas aux yeux, mais l'ange, lui, connaît l'histoire : le temps est un petit bout d'éternité. Et Vapore promet finalement le pardon, les contraires se rencontrent, les contraires se détruisent, quelque chose, cependant, sait absoudre tant de misère humaine. Ainsi dit l'auteur.
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