Le meilleur des mondes
Résumé
632 après Ford : le monde a commencé avec l'invention de la voiture à moteur, dès lors la technologie et la science ont remplacé la liberté et Dieu. La vie humaine, anesthésiée, est une suite de satisfactions, les êtres naissent in vitro, les désirs s'assouvissent sans risque de reproduction, les émotions et les sentiments ont été remplacés par des sensations et des instincts programmés. La société de ce Meilleur des mondes est organisée, hiérarchisée et uniformisée, chaque être, rangé par catégorie, a sa vocation, ses capacités et ses envies, maîtrisées, disciplinées, accomplies. Tout le monde appartient à tout le monde, et chacun concourt à l'ordre général, c'est-à-dire travaille, consomme et meurt, sans jamais revendiquer, apprendre ou exulter. Mais un homme pourtant est né dans cette société, avec, chose affreuse, un père et une mère, et pire encore, des sentiments et des rêves. Cet homme, qui a échappé au conditionnement, ce Sauvage qui a lu tout Shakespeare et le cite comme une Bible, peut-il être un danger pour le monde civilisé ?
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