Le féminin pluriel
Résumé
C'est archaïque, barbare, pire même : démodé, ce sentiment qu'on appelle la jalousie - tous les gens modernes, à la page et dans le vent, le proclament. Confiance, idées larges et sens de l'humour sont les mots d'ordre du temps. Tristes seraient les assises d'une vie conjugale enserrée dans les digues de la Morale et du Devoir. Marianne l'a pensé comme les autres, si même elle ne l'a pas dit. Voilà pourquoi elle se retrouve « malheureuse, mais sur des assises gaies » quand son mari, Jean Dastier, lui annonce tout à trac qu'il aime Juliette et que cela ne change rien en ce qui les concerne eux, c'est-à-dire Marianne et lui. Est-ce utile de préciser qu'elle n'est pas de cet avis ?. Elle se sent doublement trahie, car Juliette est leur meilleure amie. Le Féminin pluriel est le journal de ces deux amies devenues ennemies- (Juliette est pour Marianne « Mlle Iscariote ») qui, de septembre au retour de la belle saison, racontent alternativement les péripéties de cet « accident de parcours » que la cause de leurs joies et de leurs tourments verrait volontiers se convertir en course de fond. Et elles y mettent la verve, la drôlerie et l'acuité de trait qui ont fait la renommée de Benoîte et de Flora Groult.
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