
Sur la terre comme en enfer
Résumé
Le titre de cette anthologie de Thomas Bernhard pourrait être le sceau apposé sur l'ouvre entier du célèbre romancier et dramaturge (1931-1989). Pourtant, si l'écrivain se consacra tout d'abord dix ans à l'écriture poétique, cette part de l'ouvre n'est guère connue en France que des spécialistes. Qu'il ait fallu attendre si longtemps avant d'entendre cette voix âpre aux modulations déconcertantes est inexplicable tant elle est proche, et son insistance prégnante voix de la perte, de l'absence, du tragique innommable, de la présence du silence, elle émane de la terre, du quotidien affouillé, de la pauvreté du monde, des filles à l'odeur de pommes et de la boue des sentiers obscurs. Inscrite dans un continuum de l'âme germanique et de sa déraison, de Kleist à Trakl et lise Aichinger, elle nous parle de l'enfance, de la solitude, de l'appel du néant et des ombres.
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