Sport et civilisation
Résumé
C'est dans l'Angleterre du XVIIIe siècle qu'on a commencé à appeler sport un certain nombre de loisirs, comme la chasse, la boxe, la course et plusieurs jeux de balle, rappelle Norbert Elias qui montre ce qui différencie le sport moderne des formes traditionnelles de loisirs et d'affrontement. Le sport moderne, dit-il, n'a ni fonction rituelle ni finalité festive ; il repose sur l'égalité des chances entre joueurs, dont l'identité sociale, le temps de la compétition, est gommée. Ainsi autonomisé, il a créé des espaces qui lui sont propres, comme les stades, les gymnases, les vélodromes... De même, il obéit à des règles fixes dont l'objectif est de définir une pratique universelle - ainsi qu'on le voit dans l'histoire du football ou du rugby -, règlements qui sont établis par des spécialistes et qui visent à réduire la violence tout en développant une éthique de la loyauté entre participants. Dix articles passionnants pour comprendre l'un des phénomènes les plus marquants du siècle le sport de masse.
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