Pensées
Résumé
Pascal, en qui Valéry voyait une des plus fortes intelligences qui aient paru , livre dans les Pensées les voies de l'expérience intime qui le conduisit au dépassement de la connaissance rationnelle. L'incroyant s'effraie de soi-même. Mais sur la ruine de l'indifférence et du divertissement, Pascal invoque les règles du jeu profane. Il faut parier. Chacun n'a rien à risquer, sinon son propre néant. Ce qui se révèle alors, c'est que Dieu est besoin, car la nécessité de la foi se communique par l'aspiration à un ordre où l'homme dépasse l'homme . A la disproportion et à la misère de l'homme flottant entre les deux infinis répond la paix des certitudes. C'est par la renonciation à une volonté propre que s'opère la vertu d'une grâce à chacun adressée. Mais il faut aimer Dieu pour le connaître . La foi est amour. Dieu sensible au cœur. Dépassant la réfutation de l'interlocuteur athée pour atteindre à l'intuition ardente des grands mystiques, ces fragments du fervent dialogue institué entre l'homme et son créateur exhortent alors à surmonter les misères terrestres par le don de soi et à collaborer à la grâce par l'amour. Préface et introduction de Léon Brunschvig
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