Du bonheur d'enseigner la philosophie ou Nouvelle Lettre à Ménécée
Résumé
Le propos consiste à montrer que la philosophie est le rapport d'abord mystérieux puis scientifique, lucide que la conscience de soi de l'humanité entretient avec sa propre histoire. Chaque solution est historique la matrice platonicienne du christianisme, le subjectivisme cartésien, le scepticisme kantien, le dialectisme hégélien, le matérialisme marxiste, l'anthropologie freudienne. On transpose la philosophie épicurienne du bonheur dans la pratique heureuse et concrète de l'enseignement de la philosophie. Les élèves sont ici des êtres vivants à qui on parle et qu'on écoute, on enseigne pour vivre et non le contraire ; on ne sait pas tout, on se tait si on ne sait pas, on jouit d'enseigner bien ce que l'on sait bien. On est heureux si on se fait comprendre, si on a compris, pourquoi et comment on a compris, pourquoi et comment on n'a pas compris ; si on répète on répète sans se lasser ; on apprécie même de répéter sans répéter puisque l'heure de la première répétition n'étant pas la même que celle de la deuxième nous avons vécue entre-temps. Vivre n'est-ce pas répéter sans répéter ? Enseigner aussi. Voici les six remèdes que l'humanité s'est administrés pendant sa préhistoire pour devenir historiquement humaine le meurtre de la préhistoire (naturelle), la chaîne de l'esclavage (Platon), le sang du féodalisme (Descartes), l'argent du capitalisme (Kant et Hegel), l'intelligence du socialisme (fin de la préhistoire humaine - Marx et Engels) ; la jouissance du communisme (Freud). Humanité historiquement réalisée.
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