Flic-flop
Résumé
Si Berth s'attaque aux flics dans cet album, c'est uniquement par jalousie, car il a toujours rêvé d'en être un. En 1987, Berth a tenté, sans succès, d'entrer à l'école de police sa taille (1m20) et ses deux doigts palmés, véritable handicap pour tenir correctement un pistolet, lui ont définitivement fermé les portes d'une prestigieuse carrière. Heureusement ! Car si Berth avait mené des interrogatoires comme il dessine, je plains le gars attaché au radiateur, livré à ce fonctionnaire rempli de haine (on le sait, les gens de petite taille sont toujours les plus teigneux). Ses dessins vous éclatent la cervelle tel un foudroyant coup de matraque, vous électrifient les couilles comme après un tir de Taser. Ce sadisme chronique, que tout défenseur des droits de l'homme reprocherait à un flic, fait pourtant merveille chez un dessinateur de presse. Parce que le dessin satirique, ce devrait toujours être ça. De la violence à l'état brut. Merci donc au Ministère de l'Intérieur d'avoir recalé ce monstre sanguinaire au concours d'entrée. Armé d'un simple feutre, Berth nous fait découvrir l'intimité des commissariats français. Laissez-vous frapper et malmener par Berth. Un excellent moyen pour se remettre les idées en place. Vive la torture ! (Martin).
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