Catherine de Médicis - Un destin plus grand que la prudence
Résumé
Qui pourra jamais oublier que Catherine de Médicis était reine mère de France ce dimanche 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy ? A Paris, ce jour-là, des milliers de protestants furent égorgés, dépecés, leurs corps - ou ce qu'il en restait - brûlés, pendus. Certes le XVIe siècle est cruel et Catherine de Médicis en est la fille. Née à Florence en 1519, elle meurt à Blois en 1589. Orpheline, elle est accueillie au Vatican. Fille d'une Française de sang royal (Madeleine de la Tour d'Auvergne) et d'un Médicis (Laurent, duc d'Urbino), elle est un enjeu politique. Elle épouse - victoire française - Henri, fils de François Ier. A la mort de celui-ci en 1547, elle devient reine de France aux côtés d'Henri II. Elle est cultivée, attentive aux arts. Elle a médité l'oeuvre de Machiavel, florentin comme elle. Elle connaît la maxime de l'auteur du Prince Il ne faut jamais faire le crime à demi. Elle qui fut reine de France jusqu'à la mort d'Henri II, en 1559, puis régente et reine mère de Charles IX, a mis en oeuvre les conseils du penseur lucide de la politique. C'est dans ces lignes de Machiavel qu'on trouve la clé principale des choix de Catherine de Médicis. Qu'on ne cherche pas à la disculper en rappelant qu'elle ne fut que la reine mère de Charles IX, roi de la Saint-Barthélemy ! Le chroniqueur Pierre de L'Estoile note C'était elle qui faisait tout et le Roi ne tournait pas un oeuf qu'elle en fût avertie. Max Gallo de l'Académie française
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