Une espionne dans la maison de l'amour
Résumé
Ainsi que le souligne André Bay dans son avant-propos, ce quatrième volet des Cités intérieures témoigne aussi de l'ambition littéraire d'une Anaïs Nin qui se voudrait reconnue comme une romancière à part entière, dans la lignée des auteurs qu'elle aime le plus un D.H. Lawrence, un Proust, un Giraudoux, un Virginia Wolf... Après Paris, la péniche et la Seine des Chambres du cœur, Anaïs nous ramène dans le New York des années quarante. Le lecteur averti reconnaîtra en Alan, Hugo son mari, en Jay, Henry Miller, et il n'est plus interdit de voir dans le détracteur de mensonges une sorte d'Otto Rank. Et cette espionne dans cette maison de l'amour, n'est-ce pas Anaïs elle-même, qui veut tout savoir et tout expérimenter, et qui apparaît ici déguisée en Sabina, anagramme de Anaïs B, prête à défendre sa cause en même temps que celle de toutes les femmes éprises de la liberté?...
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