Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir
Résumé
Fanny Hill c'est le livre de l'immoralité récompensée. Les lettres de Fanny Hill, malgré leur extrême libertinage, sont une suite d'estampes qui, comme les compositions de William Hogarth, brosse un parfait tableau des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. La vie y est présente avec un accent de vérité incontestable. Le Londres de cette époque offrait à l'amateur de femmes toutes les ressources qu'il pouvait souhaiter des plus crapuleuses tavernes aux plus somptueux sérails . Dans une préface aux Mémoires de Fanny Hill (édition de 1910), Guillaume Apollinaire déclare qu'elle est la sueur anglaise de Manon Lescaut, mais moins malheureuse . A la grande différence de Manon Lescaut on ne sent guère de complicité entre Cleland et son héroïne. En revanche, cette chronique minutieuse éclaire le siècle et ses amusements d'une lumière sans complaisance. Cette édition reprend la traduction d'Isidore Liseux, parue à Paris en 1887, et la seule complète.
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