Bréviaire à l'usage des princes et des pauvres gens
Résumé
« La chose qui plus fait errer un homme en son jugement est pensée courte et parole précipitée ». Guillaume de Tignonville. L'écriture est toujours, consciemment ou non, donneuse de leçons, de règles de vie. La fin du Moyen Age, les XIVe et XVe siècles, a été, en la matière, particulièrement originale. Fille d'une tradition remontant à l'Antiquité et d'une morale chrétienne omniprésente, elle s'en dégage pour offrir un visage infiniment plus contrasté. Aux proverbes et « sagesses » elle ajoute des sentences longues, qui épousent les contours de « mini-moralités ». Le style est volontiers plus vif, nourri de dérision et d'auto-dérision. Le regard sur soi et sur l'histoire, souvent peu indulgent, se fait leçon pour autrui. Et lorsque les guides ont nom François Villon, Christine de Pizan, Charles d'Orléans, Philippe de Commynes..., suivons-les en confiance : tristes ou joyeuses, graves ou moqueuses, leurs morales ont une saveur, une valeur universelles. Amis lecteurs, au pire et à défaut de sagesse, vous y prendrez du plaisir.
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