Notes d'hiver sur impressions d'été
Résumé
Vous insistez depuis déjà tant de mois, mes bons amis, pour que je vous décrive au plus vite mes impressions de voyage à l'étranger, et vous ne soupçonnez pas que votre requête me met, purement et simplement, dans une impasse. Que pourrais-je bien vous écrire ? Ce que va écrire Dostoïevski, après ce vrai voyage à l'étranger, le premier qu'il fit, en 1862, c'est une fiction : entre observations, invocations, jugements, invectives, esquisses, croquis ou commentaires, l'écrivain élabore une géographie plus mentale que réelle et une typologie de l'occident dont il ressort essentiellement que sa beauté et son élégance sont les cache-misère de la prostitution enfantine et d'une pauvreté endémique. Et dans ces scènes - indifféremment situées dans un compartiment du chemin de fer, à Paris ou à Londres - on retrouve toute la verve féroce de l'auteur des Carnets du sous-sol
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