La Maison de Claudine
Résumé
Colette se propose, d'abord, au lecteur comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du cœur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse. Thierry Maulnier.
Vos avis
Aucun avis sur La Maison de Claudine. Soyez le premier à partager votre avis !
Déposer mon avis