Fables
Résumé
La cigale ayant chanté tout l'été... se trouva fort bien pourvue quand la bise fut venue. » Vous vous trompez, dira-t-on. Nenni, c'est que la moralité des fables évolue avec les moeurs et que, de Jean de La Fontaine à Jean Anouilh, beaucoup de choses ont changé sous le soleil hormis les occasions de se moquer, de s'indigner aussi que les hommes soient si bêtes. Qu'on en juge par ces fables, « plaisir d'un été », à lire - recommande l'auteur - « aussi vite et aussi facilement quelles ont été faites ». Même s'il se fait modeste, Anouilh reste Anouilh et sa verve amère excelle à placer la fléchette à point pour dégonfler les baudruches dont est si prodigue ce siècle que l'on veut grand comme celui de Louis XIV. Certes, nous sommes de pauvres coqs, loups, 'juments ou agnelles trompés, contents de l'être ou l'étant même sans être contents. Reste la satisfaction de regarder s'abattre la volée de bois vert sur princes et manants. Castigat ridendo mores, c'est la vocation du fabuliste et Anouilh n'y manque pas.
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