Les 4 vies de Steve Jobs
Résumé
Faux départ Faux départ... Les dés ont atterri sous la table et l'un d'eux est resté en équilibre sur une arête, interdisant que l'on fasse le décompte des points. Un autre est allé se perdre si loin qu'on ne le retrouve pas. Quant à ceux qui présentent leur face supérieure, ils affichent des 1, des 3, des 2. Steve Jobs a raté son entrée dans la vie. En ce 24 février 1955, personne ne l'attend, et ceux qui devaient l'accueillir se dérobent, tournant le dos à leurs obligations. Tout n'est pas perdu. Un couple sans prétention va lui donner sa chance. Ils ont tant voulu un enfant... Cela n'empêche pas la mère biologique de poser ses conditions pour ce bébé dont elle entend se dispenser. Avant de l'abandonner à son sort, à la façon de Moïse déposé sur le Nil dans un panier, elle souhaite que ce garçon, dont elle ne partagera pas les émois, puisse s'élever au-dessus de la mêlée. Elle n'en cédera la garde définitive que si elle est assurée qu'il fera des études. Avec le recul, cette exigence paraît bien mesquine. Pourquoi n'a-t-elle pas elle-même pourvu aux besoins universitaires de son fils ? Jobs aborde l'existence à la dure, bâtard ahuri. Qu'on le laisse jouer des coudes et il fera sa place dans la mêlée. Bien des décennies plus tard, lorsque le défilé des événements autorisera un sage recul, Jobs reviendra sur ce début de vie et rappellera à qui veut l'entendre qu'il faut parfois patienter longtemps avant d'obtenir un recul adéquat sur les événements : «On ne peut prévoir l'incidence qu'auront certains événements dans le futur ; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu'ils joueront un rôle dans votre avenir. L'essentiel est de croire en quelque chose - votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.»
Vos avis
Vous aussi, partagez votre avis !
Déposer mon avis