Journal de la guerre au cochon
Résumé
Dans une ville imaginaire semblable à Buenos Aires, Vidal, 60 ans, vit avec son fils Isidirito dans un immeuble modeste. Il passe l'essentiel de son temps avec des amis de son âge, à jouer aux cartes. Mais, sous ses airs calmes, la ville est en train de changer. Des immeubles sont abattus, les lieux qui peuplent les souvenirs de Vidal et ses amis s'effacent : une guerre est en marche. Pas une simple guerre humaine, mais une guerre générationnelle . Soutenus par le gouvernement, les jeunes abattent froidement les plus anciens sans honte ni scrupules, tandis que les vieux ne ripostent pas. Un combat vu à travers le regard de Vidal qui ne comprend pas ce qui arrive. Angoissé par le temps qui passe, envahi par la peur de mourir, Vidal, protégé par son fils, tente de s'en sortir. Dans un grenier où il s'est caché, Vidal rencontre Nélida, une jeune femme de l'immeuble venue lui offrir son aide. Portant le nom d'une femme que le vieil homme a aimée, Nélida développe pour Vidal une affection toute particulière. Entre souvenirs et réalité, Vidal nourrit alors pour elle une passion qui, malgré la situation, ne cesse de grandir. Pour son amour et malgré la guerre qui fait rage, Vidal, spectateur d'un monde en pleine mutation, tente de survivre. J'ai imaginé le thème de ce roman comme une chasse : des jeunes gens agiles traquaient de pauvres vieillards alourdis et vulnérables. Au commencement, dans mon esprit, c'était comme un ballet, comme une série de situations qui pourraient être d'un film comique américain des années vingt. Avec l'amour, somme toute vraisemblable, d'une jeune fille pour un homme mûr avec la loyauté, incertaine, des fils pour leur père, est apparu ensuite l'essentiel de l'histoire. Adolfo Bioy Casares.
Vos avis
Aucun avis sur Journal de la guerre au cochon. Soyez le premier à partager votre avis !
Déposer mon avis