Marie Tudor
Résumé
Lord Clinton. Vie joyeuse ! Vie joyeuse ! Pendant que la reine rit, le peuple pleure. Et le favori est gorgé. Il mange de l'argent et boit de l'or, cet homme ! Et quel tyran que ce tyran qui nous gouverne de son lit ! Jamais rien de si dur n'a pesé sur l'Angleterre... C'est une chose affreuse et insupportable de penser qu'un favori napolitain peut tirer autant de billets qu'il en veut de dessous le lit de cette reine ! Ah ! Ils mènent joyeuse vie, les amoureux, pendant que le coupe-tête à leur porte fait des veuves et des orphelins ! Oh! Leur guitare italienne est trop accompagnée du bruit des chaînes! Madame la reine ! Vous faites venir des chanteurs de la chapelle d'Avignon, vous avez tous les jours dans votre palais des comédies, des théâtres, des estrades pleines de musiciens. Pardieu, Madame, moins de joie chez vous, s'il vous plaît, et moins de deuil chez nous. Moins de baladins ici, et moins de bourreaux là. Moins de tréteaux à Westminster, et moins d'échafauds à Tyburn ! (Première journée, scène I).
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