Le spleen de Paris
Résumé
Autant que le permettent les lois de la création littéraire, les Petits Poèmes en prose marquent un commencement absolu. Ils soutiennent tout un système généalogique dont on dessine les branches maîtresses quand on cite le premier livre des Divagations, les Illuminations et les Moralités légendaires : le foisonnement ultérieur est infini. Il semble que Baudelaire ait eu lui-même conscience d'avoir ouvert par cette extrême expérience une route que l'on dût, après lui, nécessairement emprunter. Du moins, entendait-il qu'on lui rapportât le mérite de l'avoir frayée. Il mandait à Arsène Houssaye, dans un billet de 1861 : Je me pique qu'il y a là quelque chose de nouveau, comme sensation ou comme expression - et dans sa dédicace au même, il se défendait, tout en jouant le dépit, d'avoir simplement imité la technique d'Aloysius Bertrand. Enfin, dans sa Correspondance, il mettait l'accent sur le caractère de singularité radicale, pour ne pas dire : répulsive, des bagatelles laborieuses, dont il sentait qu'en matière de poésie elles constitueraient son dernier mot.
Vos avis
Aucun avis sur Le spleen de Paris. Soyez le premier à partager votre avis !
Déposer mon avisDu même auteur
-
-
-
20 poèmes expliqués - Les Fleurs du mal - Le Spleen de Paris
Scolaire et parascolaireHatier2 Points -
-
-