La nostalgie, l'automobile et l'Infini
Résumé
C'est à l'automne 1964 qu'Antonio Tabucchi, étudiant à Paris, découvre en traduction française une plaquette avec un poème intitulé « Bureau de Tabac ». Son auteur : Fernando Pessoa. Depuis, les écrits du grand poète portugais n'ont jamais cessé d'accompagner la vie intellectuelle de Tabucchi. À l'origine de ce livre, un événement qui prend place trente ans plus tard. Nous sommes à l'automne 1994 : Tabucchi est invité à faire quatre conférences aux étudiants de l'École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Préservant le rythme vivant de ces rencontres, ce volume introduit à l'œuvre de Pessoa. Si Pessoa demeure aussi célèbre que méconnu serait-ce parce que, « même s'il est là, Pessoa est toujours ailleurs ? » En lisant ses textes, en déchiffrant son univers, Tabucchi montre comment Pessoa, disant l'ordinaire de tout un chacun, explore l'intériorité de l'homme d'aujourd'hui. L'absurde, la mauvaise conscience, le remords, le sens du mystère de la vie, l'indicible, l'inquiétante présence de l'Autre que nous portons toujours en nous (« notre part la plus secrète »), la nostalgie du possible, tels sont quelques-uns des thèmes pessoens que Tabucchi éclaire dans ce livre. Ce livre a fait l'objet d'une première édition en 1998. Cette nouvelle édition, qui a été mise au point par Antonio Tabucchi (1943-2012), s'enrichit d'un chapitre inédit, « De la cardiopathie de Fernando Pessoa ».
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