
La pensée et le mouvant, Henri Bergson
Résumé
J'appelle amateur en philosophie celui qui accepte tels quels les termes d'un problème usuel , écrivit un jour Henri Bergson, en lointain écho à Hippocrate (pour qui les abstractions d'Empédocle n'étaient que philosophie savoir d'amateur ). C'est qu'en effet, de l'amour ou du désir de sagesse à l'amateurisme il n'y a qu'un pas... Chacun des textes rassemblés dans La Pensée et le Mouvant nous met en garde contre la facilité avec laquelle nous franchissons ce pas en généralisant indûment. Chose , état , mouvement , temps , néant , possible etc. Ces concepts tout faits masquent la réalité ontologique première l'être est mobilité, et il l'est substantiellement. Ne pas franchir le pas de l'amateurisme, c'est dès lors accorder la pensée au rythme de l'être-mouvant, c'est penser en durée . Il y faut un effort et une attention renouvelés à chaque problème. La Pensée et le Mouvant nous initie à ce travail de recherche, à cette méthode souple et précise - précise parce que souple.
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