Pour une anthropologie de la mobilité
Résumé
Synthèse de nombreuses années de travail sur le terrain.« Notre monde occidentalisé, boosté au cocktail des connaissances, des technologies et du marché, est-il aussi transparent et fluide qu'il paraît […]. La mobilité allègre et pressée de ces voyageurs qui gomment les frontières ignore en réalité bien des assignations à résidence. Les vertiges d'une mondialisation accomplie recouvrent bien des inégalités et des fragmentations sauvages, tels ces murs de la honte entre quartiers riches et banlieues dites « difficiles ». Pis, en voulant imposer aux autres leurs lois expansionnistes, les prosélytes de la démocratie « humanitaire » inoculent bien plus de replis xénophobes qu'ils n'en guérissent. Les frontières entre les hommes et les cultures se déplacent sans cesse, mais elles ne s'effacent pas, c'est pourquoi la véritable mobilité consiste à aller à l'écoute de l'autre. »
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